ASSOCIATION ZÉGUÉ ZEN arrêtons de zéguer néga... zéguons zen !
ASSOCIATION ZÉGUÉ ZEN

Exemples de la « Zégué Zen Attitude »

 

 

Quelques exemples de la « Zégué Zen Attitude »

 

Cette rubrique du site ne pourra évidemment pas dresser un inventaire exhaustif de toutes les réflexions et attitudes positives représentant la « Zégué Zen Attitude » ! Tout dépend bien entendu des situations. Néanmoins, ces quelques exemples développées ici vous permettrons d'adopter plus facilement la « Zégué Zen Attitude » ! Vous pourrez également poser vos questions personnelles sur notre forum et nous ne manquerons pas d’y répondre dans les plus brefs délais.

Déjà, vous l'avez compris, une des règles de base pour adopter la « Zégué Zen Attitude » est d’apprendre à écouter avec la force mentale et non la faiblesse mentale. Comment savoir si tel est le cas ? Et bien, c’est simple, si, par exemple, vous discutez longuement avec quelqu’un, que tout va bien et que, tout à coup, ce qu’il vous dit vous vexe ou vous blesse, cela signifie que votre mental est sur un état de faiblesse et non de force.

Quel que soit ce que cette personne vous dit, si cela vous fait changer d’état et vous met de mauvaise humeur, c’est parce que votre mental se trouve déstabilisé, qu’il perd de son contrôle et que, de ce fait, il ne dispose plus de l’énergie positive nécessaire pour maintenir sa positivité. Aussi, partant de là, il est important de constater son état et de se ressaisir le plus rapidement possible pour ne pas laisser la négativité prendre le contrôle sur vous et s’empirer.

En réalité, écouter avec la force mentale, c’est être capable d’écouter aussi bien ce qui nous arrange, qui nous met en valeur que ce qui nous défavorise. C’est écouter non pas avec un complexe de supériorité ou d’infériorité mais avec sagesse, positivité, compréhension et discernement.
Ecouter avec la force mentale, c’est ne pas se contenter d’écouter avec les oreilles mais savoir filtrer ce que l’on écoute par le raisonnement positif. Ce qui implique forcément d’être présent avec soi-même et d’avoir un état neutre, soit aucune idée préconçue.

Pour bien comprendre qu’est-ce que « Zéguer Zen » au quotidien, prenons à présent des exemples concrets de situation dans lesquelles chacun se retrouve forcément confronté à un moment donné de sa vie.

Premier exemple :

 


Un jour, je sonne à la porte d’un ami très proche chez qui je vais régulièrement et au lieu de me recevoir chaleureusement, comme il a coutume de faire, il refuse de me faire entrer, en ne me donnant aucune explication et alors que je considère n’avoir rien fait qui soit susceptible de le faire réagir ainsi. Comment dois-je réagir si je zègue zen ?

 


 

 

Ne recois pas son ami

Et bien, je lui répondrais :

- « Ok, pas de problème ! »  Et je m’en irais sans ressentir la moindre vexation. Pourquoi ? Parce que zéguer zen, c’est déjà laisser la liberté à l’autre de ne pas avoir envie de me recevoir ! C’est penser que mon ami a peut-être des soucis dont il ne veut ou ne peut pas m'en faire part… ou simplement qu’au moment où je sonne à sa porte, il est bousculé dans son énergie car il a beaucoup de choses à faire ! Ou encore qu’il est fâché contre moi car j’aurai eu une attitude ou une parole qui lui a déplu ou bien qu’il a mal interprété une de mes réactions.

Étant son ami, je dois être en mesure de comprendre que c’est l’état sur lequel il se trouve qui le fait réagir ainsi et que je ne peux en aucun cas lui en tenir rigueur !

 

 

 


D’ailleurs, si je zègue zen, je retournerai même le voir quelques jours plus tard pour savoir comment il va... Cette fois ci, s’il m’accueille et ressent l’envie de s’excuser, je lui répondrai que je n’ai rien à lui pardonner car je sais pertinemment qu’il n’était pas bien lorsqu’il a réagi ainsi. Sachant que c’est un état de faiblesse mentale qui l’a conduit à avoir cette attitude, il m’est impossible de lui en vouloir ! Et ceci même s’il ne me reparle pas de la fois dernière.


 

Quand bien même il me demanderait de partir de nouveau et de le laisser tranquille, je lui répondrai que « je ne viendrai plus le voir si c’est ce qu’il désire mais qu’en revanche, ma porte lui sera toujours grande ouverte. »

Reflexions positives

 

 

 

 

 


Pourquoi ? Parce que c’est lui qui ne souhaite plus me revoir et non l’inverse ! C’est cela que l’on appelle « zéguer zen » !

Zéguer néga, aurait été, au contraire, de lui répondre :

- « Ah, c’est comme ça que tu réagis ? Et bien toi non plus, tu ne mettras plus les pieds chez moi ! »


 

Finalement, zéguer zen, c’est donner la liberté à l’autre d’être lui-même, de s’exprimer avec sincérité. C’est aussi raisonner en se posant des questions à soi-même :

  • Pourquoi vouloir à tout prix que mon ami me reçoive si ce n’est pas ce qu’il ressent ?
  • Ai-je vraiment envie de me retrouver chez lui et de le voir mal à l’aise ?
  • Si je me dis être son ami, est-ce que je dois lui infliger ce malaise ?! »

 

Si je zègue zen, je dois comprendre mon ami et n'éprouver aucune contrariété envers lui sous prétexte qu'il soit mécontent et ne souhaite plus me revoir car, il a peut-être ses raisons tandis que moi, je n’en ai aucune !

Je dois garder en moi l’image que j’ai toujours eue de lui, même si, entre temps, il a nourri des idées négatives à mon égard…
Si je zègue zen, je ne devrais plus me vexer, lui en vouloir, ni dire du mal de lui… Les mauvaises énergies ne doivent plus m'atteindre et m’empêcher de zéguer zen car je dispose d’un bouclier de taille
 : le raisonnement positif !

Autre exemple :

 


Je suis assis bien gentiment dans le métro et je vois une personne semblant épuisée qui, par manque de place, est contrainte de rester debout. De deux choses l’une, ou je me dis :

- « Ah, non ! Je ne bouge pas. Moi-même, l’autre jour, j’étais fatigué et personne ne m’a laissé sa place ! »

 


 

 


Ou bien je me dis :

- « Ah, si j’étais dans son cas, j’aurais bien aimé qu’on me laisse la place ! »

Et je ressens naturellement l’envie de lui céder la mienne.


 

Inutile de dire que dans le premier cas, j’ai zégué néga et dans le second, j’ai zégué zen.
Evidemment, si je vois que la personne debout ne semble pas plus fatiguée que moi et que je ne lui laisse pas ma place, cela ne signifie pas pour autant que je zégue néga car, il n’y a aucune raison de faire passer le bien-être des autres avant le sien !

Autre exemple très fréquent dans la vie quotidienne :

Je viens de faire mes courses au supermarché et je suis en train de faire la queue à la caisse pour régler mes achats. Seulement, à la dernière minute, je m’aperçois que j’ai oublié quelque chose, je laisse alors mon caddie à sa place et je cours dans le rayon chercher ce qu’il me manque.

À mon retour, je vois qu’un autre client est passé devant mon chariot, en somme qu’il m’a piqué ma place ! J’ai alors deux possibilités : soit faire des remontrances à cette personne en risquant d’avoir des problèmes et surtout en dérangeant mon énergie.

Soit raisonner et me poser la question suivante :

- « Si c’est moi qui arrive à une caisse et vois un chariot seul, sans propriétaire, quelle serait ma réaction ? » Si je zègue zen, je comprendrais que n’importe quel individu se trouvant dans cette situation passerait devant ce chariot, surtout s’il n’a pas beaucoup d’achats et qu’il est pressé !

Je vais évoquer à présent un autre cas de figure que tout automobiliste a forcément rencontré dans sa vie :

Cela fait une heure que je suis en train de chercher une place dans un parking ou sur une avenue lorsque, enfin, j’en vois une qui se libère. Immédiatement, je mets mon clignotant et je m’apprête à faire mes manœuvres pour me garer lorsque, tout à coup, une voiture se met derrière moi et m'empêche de prendre cette place !

Là aussi, j’ai deux options : je peux sortir de ma voiture et me mettre à l’insulter.

Seulement, je dois me dire que d’une part, je risque de perdre encore plus de temps que si j’allais chercher une autre place ailleurs et d’autre part, je le fais à mes risques et périls car on n’est jamais à l’abri de tomber sur une personne déséquilibrée et dangereuse et la situation pourrait alors vite dégénérer (en bagarres, coups, blessures…).

L’autre option est bien évidemment d’aller chercher une autre place ailleurs et dans ce cas, non seulement j’évite tout désagrément mais en plus je maintiens mon énergie positive pour continuer à faire tout ce que j’ai à faire dans ma journée !

En conclusion, vous l’avez compris, zéguer zen, c’est savoir constater rapidement l’état de l’autre, ne pas rentrer dans sa négativité mais au contraire s’en protéger et toujours garder sa positivité pour avancer.

Dès lors que l’on ressent qu’on est face à quelqu’un qui zègue néga ou qu’une altercation se profile à l’horizon, il faut systématiquement penser à adopter la « Zégué Zen Attitude » : soit à aller chercher au plus profond de soi-même l’énergie positive qui nous habite pour auto-réactionner positivement.

Il ne faut jamais perdre de vue que si l’on est capable de constater que l’autre est négatif, cela nous prouve à nous-même que l’on est clair et donc que l’on a la force en nous pour gérer la situation positivement !

Aussi, sachez que la « Zégué Zen Attitude » détient en elle la potentialité d’anéantir toute pensée négative, donc de transformer tout évènement négatif en évènement positif et tout ennemi en ami !

Alors, Zéguons Zen !

Jim Derry